Les formations aux savoir-faire
du luxe

Partout en France, les métiers du luxe recrutent des jeunes et des personnes en reconversion : céramiste, lapidaire, maquettiste, orfèvre, prototypiste, coloriste, designer, chimiste, vitrailliste, sérigraphe, œnologue… Les formations pour apprendre ces métiers sont souvent méconnues ou difficiles à identifier : certificat d’aptitude professionnelle (CAP), brevet des métiers d’art (BMA), formation continue… Vous trouverez ci-dessous les plus beaux métiers du luxe et les formations existantes pour y faire carrière.

Choisir

Les métiers de l’édition

On le croyait bousculé par la montée en puissance de l’image, il se révèle plus solide que jamais. L’univers du livre est aujourd’hui le premier secteur culturel en France (devant l’audio-visuel et le cinéma) et constitue même la locomotive de la filière, grâce à l’incroyable diversité de ses contenus : littérature, ouvrages d’art, de luxe, spécialisés, pratiques, BD… La filière réunit 17000 salariés et plusieurs milliers de prestataires (auteurs, traducteurs, métiers techniques). Mieux encore, elle recrute dans ses deux domaines clé : la conception des ouvrages et leur fabrication – ce dernier secteur connaissant même une réelle pénurie de main d’œuvre. Très diversifiés, les métiers de l’édition requièrent néanmoins des qualités communes : un goût pour la chose écrite, un sens créatif et graphique, une capacité à la concentration et à la précision. Tous entament également une profonde transformation. Si le livre numérique représente seulement 10 % du chiffre d’affaire des éditeurs, le développement des outils informatiques s’étend à l’ensemble des filières, notamment aux industries graphiques qui repensent largement les différentes étapes de la fabrication. Autant de mutations qui font de cet univers l’un des plus attractifs -bien décidé à attirer une jeune génération de talents, créative et passionnée.

Les métiers qui recrutent

Directrice éditoriale / Directeur éditorial : encadre l’équipe éditoriale, élabore la politique éditoriale de la maison d’édition, sélectionne les auteurs, établit et supervise les budgets.

Directeur / directrice littéraire : choisit les auteurs, anime une structure de sélection des manuscrits, négocie les contrats avec les auteurs, participe à la gestion des relations publiques.

Editrice / Editeur : supervise la réalisation des ouvrages, réalise la finalisation des textes, en relation étroite avec les auteurs ; participe au choix de l’iconographie des ouvrages et de leurs chartes graphiques ; rédige les argumentaires de vente et la quatrième de couverture.

Lecteur-correcteur / lectrice-correctrice : relit et corrige les épreuves d’un ouvrage en se concentrant sur les aspects orthographiques, typographiques, grammaticaux et de mise en page ; effectue une lecture critique pour vérifier la cohérence du texte.

Directrice / directeur artistique : définit l’identité graphique des ouvrages, en lien avec la stratégie éditoriale de la maison d’édition ; recrute et dirige l’équipe artistique, présente les conceptions graphiques au service éditorial pour validation.

Concepteur / conceptrice graphique : a la charge de la mise en page des ouvrages, en lien avec le directeur artistique (et son éventuel adjoint, le chef de studio).

Iconographe : spécialiste de l’image, propose un ensemble de contenus photographiques pour illustrer un ouvrage, en lien avec son thème et son positionnement. Peut aussi commander des reportages à des photographes.

Directrice / directeur de fabrication : aidé de ses chargés de fabrication, coordonne et suit la réalisation des ouvrages en collaborant avec les services éditorial, artistique et fabrication.

Imprimeur / imprimeuse : réalise selon divers procédés (offset, héliogravure) des ouvrages, des journaux, des affiches… Après une phase de composition, supervise le travail des machines et vérifie la qualité des produits imprimés.  

Sérigraphe : spécialiste de l’imprimerie par sérigraphie, compose les motifs à imprimer en préparant les teintes et les encres, réglant les machines et les séchoirs. Un savoir-faire traditionnel souvent remplacé par un travail en PAO, au moyen de logiciels.

Typographe : saisit les textes avant impression, met en forme les documents, procède aux relectures et à la mise en page. Un métier qui évolue aujourd’hui vers une activité de graphiste.

Et les formations qui leur donnent accès

Master professionnel des métiers du livre et de l’édition.

Master information et communication.

Master professionnel Arts et culture.

Master professionnel lettres.

Ecole normale supérieure.

Ecole de Sciences politiques.

Licence professionnelle, graphisme et conception éditoriale.

Licence professionnelle, techniques et pratiques rédactionnelles appliquées à l’édition.

Diplôme national des écoles d’art appliqués ENSBA, ENSAD, ESAG, les Gobelins.

Master directeur artistique en art graphique et design numérique.

Bac pro réalisation des produits imprimés et plurimédias.

BTS communication et industries graphiques.

BTS design graphique.

CAP composition.

CAP Compositeur imprimeur des métiers graphiques.

BT des industries graphiques.

Formation professionnelle continue ou reconversion

La plupart de ces cursus sont accessibles via des programmes de formation permanente, notamment dispensés par l’université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne.

Choisir